Le Brexit aidant, les clubs anglais vont devoir trouver des subterfuges pour recruter des joueurs étrangers de moins de 18 ans. A l’image de ce que fait déjà Red Bull, Liverpool se préparerait à créer un réseau de clubs filiales.
Avec le Brexit, le Royaume-Uni va sortir de l’Europe. Au niveau du football, cela impliquera entre autres, que les clubs anglais ne pourront plus recruter des joueurs étrangers de moins de dix-huit ans. « Un tel obstacle à la signature de talents pourrait s’avérer problématique pour certains clubs, bien que la pression pour davantage de joueurs locaux ne puisse pas être considérée comme une mauvaise chose » écrit pour sa part le Liverpool Echo.
Liverpool ouvre son capital
Liverpool, qui a souvent dans le passé recruté ce type de joueurs, pourrait en faire les frais. C’est l’une des raisons qui poussent FSG, les actuels propriétaires américains des Reds, de laisser entrer dans leur capital, Red Ball Acquisitions et d’introduire en Bourse, FSG. « ‘un des principaux facteurs déterminants dans l’accord potentiel entre FSG et Gerry Cardinale et le RedBall de Billy Beane est la création d’un portefeuille de clubs de football, de la même manière que Red Bull opère avec RB Leipzing, Red Bull Salzburg et FC Liefering » précise le journal anglais.
Toulouse ou AZ Alkmaar futures pouponnières ?
Gerry Cardinale notamment, par sa société RedBird Capital, possède le club français du Toulouse Football Club. Alors que Billy Beane a des intérêts dans le club de Barnsley mais aussi le club néerlandais d’AZ Alkmaar. La création de ce réseau de clubs dominé par le Liverpool FC, sous l’égide de FSG, pourrait permettre aux Reds par exemple, de recruter via le Toulouse Football Club, des joueurs étrangers de moins de 18 ans qui se développeraient au sein du club de Ligue 2, avant de rejoindre l’académie des Reds pour y finir leur formation.
Liverpool n’a pas le choix pour se maintenir au sommet
Outre la firme Red Bull et ses clubs de Leipzig et Salzbourg, Manchester City via le City Group, possède lui aussi un réseau de dix clubs partenaires ou filiales. « Si les Reds veulent être en mesure d’attirer certains des jeunes talents les plus brillants et de ne pas perdre face à leurs concurrents européens, qui n’ont pas à se soucier de telles règles – alors cela pourrait bien être leur seul débouché pour le faire » conclut le journal local.