Ibrahima Konaté, évolue à Liverpool sous les ordres de Jürgen Klopp depuis un peu plus d’un an maintenant. L’occasion pour le défenseur français de dire tout le bien qu’il pense de son manager.
Ibrahima Konaté a accordé un entretien à Onze-Mondial dans son édition du mois d’octobre. Il y a fait le tour de son actualité et dresse également le portrait de son manager à Liverpool, Jürgen Klopp : « Il a un style de jeu « box to box ». Le jeu du coach, c’est l’intensité. Ce style de jeu est l’âme de Liverpool. Tout le monde le voit, notre équipe est une machine qui ne s’arrête pas. On ne fait que courir, c’est notre force. On joue aussi très haut, on prend beaucoup de risques, le coach fait confiance à ses défenseurs qui sont rapides. Quand on a le ballon, presque tout le monde attaque. Et les défenseurs gèrent la contre-attaque. Après, l’énergie qu’il apporte dans ses causeries d’avant-match est exceptionnelle » explique-t-il.
Ibrahima Konaté a dû s’adapter
Ibrahima Konaté reconnait avoir eu du mal à s’y habitué à son arrivée en 2021 : « Aujourd’hui, j’ai l’habitude, mais au début, c’était marquant. Il transmet un truc que je ne pourrais pas expliquer. Il aime bien raconter des anecdotes. Il aime rigoler, tranquille, mais une fois sur le terrain, c’est fini. Un jour, on délirait dans le couloir du centre d’entraînement en se dirigeant vers le terrain et on ne s’est pas arrêtés au moment d’arriver sur la pelouse. Et d’un coup, il s’est retourné et nous a mis une soufflante : « Pourquoi vous riez encore ? On est sur le terrain, c’est fini maintenant ! ». Tout le monde s’est calmé » a-t-il ajouté.
Fier de jouer pour Liverpool
L’international français ne regrette pas d’avoir rejoint son club actuel : « Liverpool, c’est un délire impressionnant et un club mythique. Je me souviens, avant de signer, j’ai eu le coach au téléphone. Il m’a dit : « Le jour où tu vas signer à Liverpool, ce ne sera plus pareil pour toi, ta vie va changer. Partout où tu vas voyager dans le monde, tu vas te rendre compte par toi-même de ce que je te dis ». Dans ma tête, je me disais : « OK, d’accord, c’est un club incroyable avec une histoire de malade, mais tranquille ». J’ai voyagé, je suis allé à Zanzibar cet été, et je prenais minimum 50 photos par jour. Et là, sa phrase est revenue dans ma tête. Je me disais : « C’est abusé ! ». Petit, je savais que Liverpool était un grand club, mais je ne l’imaginais pas comme ça. C’est vraiment au-dessus de mes attentes à tous les niveaux » a-t-il conclu.